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Le lézard vivipare est une petite espèce, de la taille d'un lézard des murailles.
C'est une espèce surtout ovovivipare, même si certaines populations peuvent être ovipares (notamment dans les Pyrénées) comme les autres lacertidés. |
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C'est une espèce ayant une très large répartition géographique : elle occupe toute l'Eurasie septentrionale, de l'Espagne au Japon. En France, le lézard vivipare fréquente les landes, les pelouses hautes ou encore les tourbières. Si le lézard vivipare vit en plaine dans le Nord, il est plutôt lié aux pelouses et landes d'altitude dans le Sud. Sa répartition en France est très morcelée. Il est présent dans le tiers nord du pays, les massifs montagneux et ponctuellement dans le Sud-Ouest. L'espèce peut se rencontrer à plus de 2200 mètres d'altitude. |
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Le lézard vivipare est trapu, à tête courte relativement épaisse et arrondie. La queue est courte et épaisse. La silhouette et l'écaillure rappellent celles du lézard des souches, tandis que la livrée, bien qu'assez polymorphe, reste globalement similaire à celle du lézard des murailles. La couleur de fond est marron, beige, roux, cuivre ou gris plus ou moins foncé. |
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Le dos, de couleur claire, est généralement peu ou pas tacheté à l'exception d'une ligne plus ou moins épaisse constituée de taches sombres grossières au milieu du dos (photos A et B). Il existe toutefois des individus très tachetés sur l'ensemble du dos ou bien encore présentant des ocelles dissiminés sur le dos (photos C et D). Les flancs sont sombres, délimités en haut et en bas par une ligne claire pas toujours bien visible. La ligne du haut est souvent discontinue. Elle forme alors une ligne de pointillés dorso-latéraux très caractéristique (photos C et D). |
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Des ocelles plus ou moins bien formés sont souvent présents dans la bande sombre des flancs (photo B), contrairement au lézard des murailles. Les individus de couleur très sombre voire noire (mélanisme) ne sont pas rares. Les juvéniles (photo C) sont noirs ou de couleur rouille et le ventre gris foncé. Ils donnent alors une impression d'un lézard noir ou très sombre. |
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Identification par l'écaillure |
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Les écailles du corps du lézard vivipare sont plus grosses et nettement moins nombreuses que chez les Podarcis. Le dos a donc un aspect plus "granuleux" (photo B) que les Podarcis (lézard des murailles ou lézard catalan par exemple). De même, le faible nombre des écailles temporales et leur relative grosseur le distinguent nettement de tous les Podarcis (photo ci-contre). |
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Version 1 - (octobre 2008 )