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le Lézard des murailles
Nom scientifique :
Podarcis muralis (Laurenti, 1768)
Sous-espèces françaises :

Podarcis muralis brongniardii (Daudin, 1802)
Podarcis muralis merremius (Risso, 1826)
Nom anglais :
Common Wall Lizard
Généralités
Le lézard des murailles est un petit lézard gris, très commun, se rencontrant sur la plupart des sites ensoleillés, même en pleine ville, du bord de mer à plus de 2000 mètres d'altitude.
Le nombre et la répartition des sous-espèces du lézard des murailles varient selon les auteurs. Actuellement, il est considéré que seules 2 sous-espèces sont présentes en France : merremius dans le sud-est et brongniardii partout ailleurs.

Quoi qu'il en soit, le lézard des murailles est présent pratiquement partout en France (hors Corse), en se raréfiant dans le Nord.
Identification
Le lézard des murailles a une silhouette assez robuste avec une tête plutôt massive (surtout le mâle : photo F), large et peu déprimée. Le cou est bien distinct. La coloration d'ensemble est marron, beige ou grise, parfois verdâtre, avec un dos clair et des flancs sombres.
Juvénile
Femelle adulte
Femelle adulte
En général, le jeune (photo A) et la femelle (photos B et C) ont un dessin ligné.
Le dos est alors brun clair avec souvent une fine ligne dorsale noire discontinue. Le dos du juvénile est souvent uniformément cuivré avec ou sans ligne vertébrale sombre.
Les flancs présentent une large bande sombre (
souvent marron ou roux, rarement noire, et généralement plus mince que chez les lézards du genre Iberolacerta) délimitée en haut et en bas par une mince ligne claire irrégulière plus ou moins continue, mais presque toujours bien visible.
Une petite tache noire est souvent présente au-dessus de la base des pattes antérieures.
Mâle adulte
Mâle adulte
Vieux mâle
Le mâle (photos D à F) est par contre bien plus marbré, tout en gardant le patron dos clair-flancs sombres. Le dessin ligné est par conséquent beaucoup plus flou. Les marbrures du dos peuvent être verdâtres, notamment chez la sous-espèce merremius, très marbrée.
La présence de points bleus alignés au bas des flancs (photo E), en quantité très variable selon les individus est caractéristique du lézard des murailles.

Les individus juvéniles présentent parfois une queue verdâtre (photo G) et peuvent faire alors penser au lézard catalan.
Le ventre est clair. Celui des mâles nuptiaux peut être orange vif à jaune vif, même sous la gorge (photo F). De nombreuses taches noires ponctuent la gorge et les écailles labiales. Elles sont souvent assez estompées (bien délimitées chez le lézard catalan) et de tailles variables.

L'iris est en général orange chez les adultes, il est souvent plus jaunâtre chez les sujets juvéniles.
Juvénile
Quelques exemples de variations individuelles :
Identification par l'écaillure
Le lézard des murailles possède une écaille massétérique bien visible (souvent très grosse et plutôt ronde) au milieu d'écailles temporales nombreuses, permettant souvent la distinction avec le lézard catalan qui lui ressemble beaucoup. Cependant, cette écaille peut être quelquefois assez petite, notamment chez la sous-espèce merremius, qui compte aussi, en général, plus d'écailles temporales (photo de droite). En moyenne, on observe 35 à 55 temporales chez le lézard des murailles, de 55 à plus de 65 pour le lézard catalan.

L'écaille internasale ne touche pas la rostrale (sauf dans de rares cas, surtout chez la sous-espèce brongniardii), contrairement aux lézards du genre Iberolacerta.