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Le lézard tyrrhénien est endémique de Corse et de Sardaigne où il remplace le lézard des murailles. C'est une espèce commune à abondante, se trouvant dans une grande variété d'habitats depuis le bord de mer jusqu'à plus de 1800 mètres d'altitude. En Corse, c'est la sous-espèce nominale qui habite l'île ; les autres sous-espèces sont limitées aux îlots satellites. |
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Sous-espèce tiliguerta (la plus répandue) : Le lézard tyrrhénien a la taille et la silhouette du lézard des murailles. D'une robe très variable, il s'en distingue essentiellement (et le plus souvent) par la coloration verte plus ou moins étendue et par le motif ligné caractéristique (photo A). |
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Quels que soient l'âge et le sexe, le lézard tyrrhénien présente généralement un motif ligné : large bande sombre sur les flancs délimitée par des lignes claires (jaune à verte), dos clair avec 3 lignes sombres (une vertébrale fine et deux plus larges, irrégulières, sur les bords). Ce patron est plus particulièrement visible chez la femelle et le jeune (photos A et B). Les flancs sont constellés de taches claires, plus ou moins nombreuses et étendues. Le mâle présente surtout des taches ou des marbrures. Ces taches sont alignées suivant le même patron que celui décrit plus haut, ce qui redonne plus ou moins cet aspect ligné (photo C). |
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Le lézard tyrrhénien est aussi caractérisé par la coloration vive (verte à bleue) de la queue et des parties postérieures. Le mâle nuptial peut être entièrement teinté de vert (photo E) ou de bleu. Comme chez le lézard des murailles, le mâle présente des points bleus alignés au bas des flancs (photo C), en quantité très variable selon les individus. Et souvent un amas de points bleus (de 1 à 4) au dessus de l'intersection des pattes antérieures (photos C et E), que ne montre quasiment jamais le lézard des murailles. Le ventre est le plus souvent jaune vif, plus ou moins maculé de noir. |
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Les autres sous-espèces présentes sur les îlots sont très similaires à la sous-espèce tiliguerta. Elles sont généralement plus grandes et plus colorées que la nominale. Toutefois, ce sont essentiellement leurs localités qui permettront une identification. Sous-espèce contii : île de Piana de Cavallo (Lavezzi) La coloration est souvent claire avec un dessin dorsal peu marqué. Sous-espèce eiselti : îles de Pietricaggiosa, de Piana et de Maestro Maria (Cerbicale) Corps brun avec un dessin dorsal noir peu marqué, le plus souvent ligné. Le ventre peut être blanchâtre à orangé. Sous-espèce granchii : îles de Poraggia Piccola et de Poraggia Grande (Lavezzi) Très semblable à tiliguerta. Sous-espèce grandisonae : île de Vacca (Cerbicale) Cette sous-espèce se caractérise par l'absence d'écaille massétérique et par la coloration brun à brun sombre avec un dessin noir parfois peu marqué. La gorge est fortement tachée de noir. Sous-espèce maresi : îles de Toro Piccolo et de Toro Grande (Cerbicale) Cette sous-espèce est en grande partie noire avec un motif dorsal fortement réticulé et le ventre jaune vif présentant des taches noires étendues. Sous-espèce pardii : île de Giraglia Coloration brune avec une réticulation noire plutôt fine. Le ventre est jaune citron peu taché de noir. Sous-espèce rodulphisomonii : îles de Finocchiarola, de Mezzo et de Terra (Macinaggio) La coloration est très contrastée avec un dos brun présentant un dessin noir étendu. Le ventre est orange à jaune orangé. Sous-espèce sammichelii : îles de Porro et de Locca (Sanguinaires) Sous-espèce nettement noire, brune ou brun foncé avec des réticulations noires étendues. Le ventre est jaune citron ou vert plus ou moins ponctué de noir. |
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Identification par l'écaillure |
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Le lézard tyrrhénien possède une écaille massétérique bien visible au milieu d'écailles temporales nombreuses, à l'instar du lézard des murailles (sauf pour la sous-espèce grandisonae qui n'a pas cette écaille massétérique).
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