|
|||
|
 |
||
Serpent souvent épais, atteignant au maximum 70 centimètres de longueur totale. Espèce venimeuse, solénoglyphe (elle possède des crochets à venin caniculés). Elle se nourrit de petits mammifères. |
|||
 |
La vipère aspic fréquente des milieux variés, mais elle préfère les milieux les plus exposés au soleil. Elle se rencontre en plaine ainsi qu'en montagne jusqu'à 2500 mètres d'altitude. La vipère aspic reste cependant un serpent plutôt discret, assez camouflé dans la végétation. En France, la vipère aspic est largement répandue, mais manque dans le nord du pays, ainsi que sur le littoral méditerranéen et en Corse. |
||
|
|||
Sous-espèce aspis (la plus largement répandue): Coloration de fond extrêmement variable : gris sombre ou gris-blanc, marron, jaune, ou bien encore orange ou rouge. Les motifs dorsaux peuvent se résumer en 2 séries de barres (ou triangles) transversales(aux) sombres, plus ou moins alternes de part et d'autre de la ligne vertebrale. Cette dernière étant représentée par une ligne plus ou moins claire et plus ou moins épaisse mais généralement assez étroite (photo C). Cette ornementation amène parfois à créer un véritable zigzag dorsal, voisin de celui de la vipère péliade. |
|||
 |
 |
||
 |
 |
||
Les flancs sont souvent pourvus d'une série de barres (ou de taches) transversales sombres (photos E et F), mais peuvent parfois faire défaut, en particulier chez les femelles (photos A et C). Comme toutes les vipères de France, et comme un certain nombre de couleuvres, présence d'un bandeau sombre en arrière de l'oeil qui disparaît rapidement. Le ventre est souvent de couleur sombre, voire noir. |
|||
 |
 |
||
| Ci-dessus, "combat" de deux mâles. | |||
Sous-espèce atra (dans les Alpes) : Similaire à la sous-espèce nominale, mais les motifs sont souvent beaucoup plus marqués et beaucoup plus épais. Les cas de mélanisme sont assez fréquents. Sous-espèce zinnikeri (dans le quart sud-ouest) : Assez semblable à la sous-espèce nominale, mais la ligne dorsale est souvent bien plus épaisse, contrastant avec les motifs dorsaux (en général, ligne brun orangé et dessins noirs). Les flancs peuvent aussi être très sombres si bien que la livrée peut devenir identique à celle de la vipère de Seoane. Le ventre, par rapport à la vipère de Seoane, est gris avec des marques de plus en plus sombres vers la partie postérieure du corps. |
|||
|
|||
|
Ecailles du corps carénées (sauf souvent la première rangée qui borde celle des écailles ventrales). 21 à 23 rangées d'écailles dorsales à mi-corps. C'est la seule vipère de France qui montre deux séries d'écailles entre l'oeil et les écailles labiales supérieures. Présence de petites écailles au-dessus de la tête. Parfois une écaille arrondie plus grande que les autres entre les supraoculaires. Exceptionnellement trois écailles disposées en triangle, comme chez la vipère d'Orsini, mais jamais sans être aussi grandes que chez cette dernière. |
 |
||
Le museau de la vipère aspic est typiquement "retroussé" et anguleux. |
|||
Version 4 - ( juin 2009 )